In the narratives of Ovid, Lydgate and Caxton, the memory of Hesione is inseparable from the destruction of Laomedon’s Troy by Hercules. This paper argues, with reference to the function of social memory and forgetting, that the rich intertextual associations in this play provide us with a key to understanding this unique characteristic of Shakespeare’s play. The name Hesione is never mentioned throughout the play. While the Trojans in Troilus and Cressida are obsessed with the memory of Hesione, the sister of Priam, they suppress her name. Cependant, cette mémoire ne saurait être totalement évoquée car elle rappelle du même coup l’histoire traumatisante de la défaite précédente, dont l’ombre pourrait être projetée sur ce nouvel épisode de la guerre contre les Grecs. Pour les Troyens, la mémoire d’Hésione est primordiale car elle certifie que leur identité repose sur les liens du sang et témoigne de leur bon droit dans le conflit en cours. L’allusion que Nestor fait à l’aïeul d’Hector dans Troilus and Cressida ( i.iii.289) suggère que Shakespeare s’attendait que les spectateurs se souviennent de ce récit, bien qu’il ne soit pas rappelé dans la pièce. Dans les récits d’Ovide, de Lydgate et de Caxton, la mémoire d’Hésione est toujours liée à la destruction par Hercule de la ville de Troie, gouvernée par Laomédon. En renvoyant aux processus de mémoire sociale et d’oubli, cet article montre que les nombreuses associations intertextuelles de la pièce fournissent la clé de cette caractéristique tout à fait unique dans le théâtre de Shakespeare. Dans Troilus and Cressida, les Troyens sont obsédés par la mémoire d’Hésione, la sœur de Priam, et pourtant son nom n’est jamais directement mentionné dans la pièce.
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